Ricardo González Villaescusa, « Ce que la morphologie peut apporter à la connaissance de la centuriation d’Ilici (Elche, Espagne) », Agri Centuriati, 4, 2007, p. 29-42.
La découverte, en 1996, d’une tablette de bronze portant probablement une liste de lots assignés (sortitio) à des colons romains dans la plaine d’Elche a conduit l’auteur à reprendre le dossier de la centuriation correspondante et à tenter de localiser l’emplacement des terres auxquelles ce document fait allusion. Pour cela, une analyse morphologique détaillée a été réalisée qui l’a conduit à réfuter ou modifier des hypothèses antérieures.
Parmi les résultats marquants de cette recherche, il convient de relever le fait qu’il n’y a qu’une centuriation à Elche, que son extension est plus vaste que la zone traditionnellement mise en avant pour en parler, et que la mention de terres sicci et secano dans le document épigraphique signifie une opposition entre des terrains drainés ou asséchés et des terres sèches. Un schéma diachronique intéressant a été proposé pour rendre compte de la présence de formes quadrangulaires et de formes radiales dans le Campo d’Elche.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
ricardogonzalez (1 avril 2022). Ricardo González Villaescusa, « Ce que la morphologie peut apporter à la connaissance de la centuriation d’Ilici (Elche, Espagne) », Agri Centuriati, 4, 2007, p. 29-42. MaNOMA. Consulté le 23 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/r7ys